Poissons de nos Lacs, Editions FAVRE
Recettes de nos grands chefs

Le commentaire de Frédy Girardet
«Le volume du vin s’accorde bien avec les saveurs maritimes raffinées et légèrement iodées : loup grillé, rouget à la crème de romarin, crustacés et coquillages.»
Millésime 2004 dégusté le 17 septembre 2005
En accompagnement de Cocotte andalouse à l`oeuf poché et au basilic
«se révèle intense et bien typé au nez, avec des arômes d’ananas, de citron et d’abricot, parfois relevés par une note vanillée très légère. La bouche préserve la pureté d’expression du cépage, avec une structure élancée.»
Verticale de Chardonnay du 28 janvier 2009
En présence de Denis Jotterand, Steve Bettschen et Raoul Cruchon
2004 : Nez plus évolué que la Réserve, on sent le fruit moins précis et frais. Le corps est plus souple, rond, on ressent également l’évolution que l’on avait au nez. Généreux dans la structure, l’acidité apporte l’allonge et la fraîcheur à l’ensemble. A boire.
2003 : Fruité discret au nez mais plus présent en bouche, l’ensemble est rond, moins de tension que dans la Réserve, avec une finale un peu stricte.
2002 : Beau vin aromatique, ouvert, frais, d’un fruité pur et discret, le vin est à son apogée. La finale est certes moins longue que sur la Réserve, mais plus en phase.
2000 : L’évolution est marquée sur l’ensemble de la dégustation. Miel, pain d’épices, avec une bouche ronde. Avec des notes tirant sur le caramel, ce vin paraît fatigué à ce stade. Aurait dû être bu.
1999 : Un peu dans le fil du précédent, avec cependant moins de structure et de profondeur. Du naturel dans ce vin élevé en cuve : sans forcé, la bouche est ronde, patinée, sans lourdeur. Beau vin digeste.
1998 : Le nez est nettement évolué et oxydé, on ressent encore la finesse qui a existé, mais c’est trop avancé. Le vin n’a plus de complexité, même si la finale est longue et droite. Beau souvenir.
1997 : Nez ample, plus frais que 98, sur les fruits confits. La bouche est structurée, mais peu complexe et un peu terne, on aurait souhaité plus de relief. Pas mauvais, mais une petite déception compte tenu de la matière.
1996 : Nez mûr, ananas chaud, la matière est là. La bouche est belle. Harmonieux et tendre, ce vin ne fait pas son âge. Ne lui manque que la complexité.
1995 : Evolué, oxydé, un peu lourd dans les arômes, le vin possède toutefois de la tenue, mais c’est linéaire. L’apogée est dépassée.
1994 : Pas net, le nez est bouchonné. Sinon, la structure est peu serrée, et la matière est fraîche et ciselée.