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La taille, toujours primordiale!

5 janvier 2018

Fin août, le rameau brunit et se déshydrate pour se préparer à l’hivers, on l’appelle désormais sarment. Puis, il y a la chute des feuilles qui marque la fin de la vie active, la vigne entre alors dans le repos hivernal, la dormance.
Notre repère pour commencer la taille est le solstice d’hiver, ainsi nous sommes sûrs que la majorité des réserves est redescendue dans la souche et les racines.

La taille est un art autant qu’une technique. Un bon vigneron connaît les grands principes qui la régissent. C’est qu’il faut dialoguer avec chaque cep, comprendre son énergie, ses faiblesses, ses tendances, et trouver la meilleure solution pour le rendre harmonieux. La responsabilité est grande car selon les choix, le cep donnera trop ou pas assez de grappes, il vieillira plus ou moins vite, il attrapera des maladies. Si l’on veut, les ceps et la vigne tout entière seront à l’image du vigneron.

« Les vignes, c’est comme les humains : si on tire toujours sur la corde, ça les fatigue. » Extrait du livre : Pur jus, cultivons l’avenir dans les vignes, par Justine Saint-Lô & Fleur Godart.

Tailler peut sembler monotone pour ceux qui ne l’ont jamais pratiqué, mais malgré le grand froid, c’est l’un des travaux le plus beau, chaque cep peut être un chef-d’œuvre !

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