notre philosophie
Il ne s’agit pas d’appliquer une technique pour mieux maîtriser la vie et produire de meilleurs vins ; il s’agit au contraire de se laisser inspirer et d’avoir confiance dans la dynamique du vivant, pour … apprendre à vivre !
Cela appelle une collaboration entre l’attention de l’être humain et ce que la nature fournit. C’est un retour à l’observation et à la compréhension d’une nature à la diversité enchanteresse, ce n’est pas une approche de simple « laisser-faire » – le vin vivant n’est pas le vin sauvage. Nous sommes dans le vin civilisé, le vin d’émotion. Basta donc les chichis et les politesses excessives.
Place à
l’authenticité.
Féchy, petit village suisse de la Côte vaudoise, descendant en pente douce vers le lac Léman, où la culture de la vigne est millénaire, et où le vin se vit au quotidien, pour célébrer les rapports humains. Élément fort de notre identité, le verre de vin partagé précède souvent la parole et souligne notre sens de l’accueil. Dans la simplicité. Dans la convivialité.
nos racines
Fils de saisonnier savoyard, Jules Paccot acheta ses premiers parchets de vigne à Féchy. Son fils Roger lui succéda, créa en 1961 la cave « La Colombe » et assit la réputation du domaine.
Vigneron par choix, œnologue par passion, Raymond, le fils aîné de Roger, revint aux sources, à Féchy. Ce pays, les Paccot l’ont aimé, l’ont choisi. Attachement à la terre, labeur et passion, pour la mettre en valeur.
Aujourd’hui, la 4ème génération, Laura, prend la relève, avec la précieuse équipe La Colombe.
La Colombe
En 1955, se présente un abbé à la cave. Il demande à voir Jules Paccot, qui s’annonce. L’abbé s’écrie alors « Bonjour cousin ! ».
Egarées au fil des siècles, les armoiries de La Colombe avaient été retrouvées grâce à l’abbé Emile Paccot.
Symbole de paix, elles furent octroyées à la famille par le Comte Vert Amédée de Savoie (Amédée VI) en l’an 1356 en récompense de son travail de diplomate dans une guerre régionale. Roger Paccot eut alors l’idée d’utiliser ce patrimoine et de créer la première étiquette « La Colombe » en 1961.
notre approche de la vigne au vin
La méthode biodynamique, introduite progressivement depuis 1999, est aujourd’hui pratiquée sur l’ensemble du vignoble.
L’entretien du sol est réalisé par des moyens mécaniques, sans aucun désherbant chimique, afin de conserver la vie microbienne de celui-ci. Nous compostons notre propre marc, mélangé à du fumier, pendant un an, avant de le remettre dans nos vignes. Nous accentuons nos efforts sur les méthodes de taille et de conduite de l’ébourgeonnage, pour une meilleure santé et donc un meilleur vieillissement de nos ceps.
Nous avons supprimé l’emploi d’insecticides et avons ainsi permis le retour des prédateurs naturels. Les produits de traitement utilisés pour la protection du vignoble sont uniquement de la bouillie bordelaise, du soufre, des préparats biodynamiques et des infusions à base de plantes comme l’ortie, la prêle ou l’achillée mille-feuille.
Les vendanges sont manuelles, en petites cagettes ajourées jusqu’à leur acheminement au pressoir.
Le tri, avec séparation rigoureuse des différentes qualités, est effectué sur souche. Le pressurage est réalisé lentement avec un pressoir pneumatique. Nous effectuons un débourbage statique, puis la fermentation se réalise naturellement avec les levures qui se trouvent sur nos raisins. En fin d’élevage, nous ajoutons, selon la vie de chaque vin et non systématiquement, une dose raisonnée de soufre lors de la mise en bouteille. Cette méthode de culture qui respecte le sol, la plante et l’humain, permet de laisser mieux s’exprimer le caractère de chacun de nos vins et terroirs. Il n’y a, bien sûr, pas de gestes déterminants qui font tout, c’est un ensemble complexe de différents choix et actions bien ressenties.